En jouant sur l'admission d'air dans le poele, on contrôle la combustion et donc la chaleur dégagée.
Si les entrées d'air sont grandes ouvertes, la combustion est maximale et si l'on réduit la quantité d'air admis, le feu ralentit et peut ainsi tenir plus longtemps, notamment la nuit.
La combustion est donc devenue modulable avec les poeles a bois modernes.
Elle l'est d'autant plus sur les poeles à double combustion qu'on peut gérer une arrivée d'air primaire et aussi une arrivée d'air secondaire.
A noter qu'un défaut d'air entraine une diminution de la consommation de bois mais aussi une baisse des rendements donc la quantité de bois habituelle met plus de temps à bruler tout en produisant au total moins de chaleur qu'à l'accoutumée (et plus d'émissions polluantes). C'est pour cela qu'on rappelle souvent que le "feu continu" bien que confortable, n'est pas une pratique heureuse.
Pour les poeles à granulés, cette modulation des arrivées d'air est gérée automatiquement. Certains poeles à buches s'y mettent aussi avec des réglages automatiques mécaniques (non électriques). On peut aussi faire appel à des appareils externes appelés "modérateurs de tirage".